Il y a des marques dans le ciel qui ne trompent pas où l’histoire est déjà écrite pour certains jeunes pilotes. Mathéo Morassut débute l’école de vol en planeur dès 14 ans. Déterminé dans cette nouvelle passion, il sait déjà pertinemment ce qu’il veut et enchaine parallèlement des stages de voltige aérienne encadrés par Rémy Louvel. Mathéo veut perfectionner son pilotage dans tous les domaines de vol pour en faire un jour aussi son métier aux commandes de gros avions… Mais en lignes droites. Il a compris que le planeur reste la meilleur école de pilotage accessible pour débuter quand on est jeune.
En 2018 il décroche son brevet de pilote planeur le jour de ses 16 ans et progresse très tôt sur différentes machines du club. Mathéo prend le large, vole de ses propres ailes et découvre rapidement ses possibilités sur la campagne. C’est un des derniers à se poser au terrain. Il exploite encore les rares ascendances de fin de journée jusqu’aux dernières bulles. C’est dur, il aime ça et les résultats sont payants. En 2019 il a 17 ans. C’est une année marquante pour lui car ambitieux et opportuniste, il enchaine les performances. La motivation est plus que là: Par une belle journée avec beaucoup de monde au club et n’ayant pu obtenir un planeur de perfo, il réalise pour la première fois 347 kms sanglé dans un …Jean Astir! Par ailleurs il devient champion de France catégorie « espoir » de voltige planeur, breveté ULM multi axe et accompli seul ses 500 kms en DG-600. Mathéo totalise aujourd’hui 494 heures de vol.
La volonté chez les jeunes est parfois surprenante et vaut la peine que l’on s’occupe d’eux de toutes les manières. Voler en planeur force le destin sur des métiers de l’aérien, développe le sens des responsabilités des ados et devrait être remboursé par la sécurité sociale.
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